Des populations sauvages de chèvres sont localisées sur des îlots-satellites de la Grande Terre et des îles Loyauté, et dans certaines zones arides et/ou escarpées de la Grande Terre. Elle a un impact majeur sur les flores insulaires (modification des communautés végétales, régression voire disparition d’espèces) et favorise l’érosion. Son impact sur la biodiversité néo-calédonienne a été établi sur un site forêt sèche de la Province sud où les chèvres, associées au Cerf de Java, empêchent la régénération de plantes indigènes et endémiques et menacent d’extinction un ligneux endémique (Ochrosia inventorum) dont la distribution actuelle connue est limitée à ce site (De Garine-Wichatitsky et al., 2004). L’espèce est listée comme espèce établie de priorité 2 dans le cadre de la stratégie de lutte contre les espèces exotiques envahissantes de Nouvelle-Calédonie (CEN 2016). Elle figure sur la liste des espèces exotiques envahissantes du code de l’environnement de la province Nord.