Peu d’informations validées et détaillées ont été collectées en Polynésie française sur l’impact des chèvres sauvages sur la biodiversité indigène. Néanmoins, il ne fait aucun doute que la chèvre, du fait de son comportement grégaire et de son régime alimentaire varié représente une menace pour la biodiversité des îles où elle est présente. Les rares lambeaux de forêts sèches ou semi sèches de basse altitude subsistants dans les îles Marquises ou à Rapa sont parmi les écosystèmes les plus fortement menacés par le pâturage exercé par les mammifères herbivores et par les feux. Les chèvres disséminent les graines de plantes envahissantes comme le miconia à Tahiti.