Le Niaouli a été introduit dans les années 1970 lors du « Plan Vert », pour la filière de production de bois. L’espèce présente des peuplements quasiment monospécifiques (jusqu’à 1000 individus/100m²) entre Sinnamary et Kourou. Largement envahissant dans les savanes herbacées où il colonise même les savanes en apparence non perturbées comme par exemple les savanes du Petit Cayenne pourtant bien à l’abri de la fréquentation humaine. Avec Acacia mangium il s’agit sans aucun doute de l’une des espèces allochtones les plus menaçantes pour les écosystèmes naturels (Léotard & Chaline 2013).