Note : Dans les îles subantarctiques françaises, le Surmulot n’est présent que sur l’île Amsterdam où il aurait été introduit avant 1931 (Chapuis et al., 1994). Sa biologie et son écologie demeurent mal connues, aucuns travaux n’ayant été réalisés sur cette espèce. Seul Furet (1989) donne quelques informations sur sa répartition et son abondance relative, les surmulots étant surtout présents aux alentours de la base (décharge d’ordures), sur la côte et à proximité des colonies d’oiseaux. Pisanu et al. (2001), analysant le cortège en endoparasites hébergés par ce rongeur, montrent la présence de deux nématodes intestinaux (Rodentolepis straminea and Nippostrongylus brasiliensis). Concernant son impact, le surmulot est suspecté d’être à l’origine, avec le chat haret et d’autres perturbations (incendies, introduction du Cochon domestique), de la raréfaction voire de l’élimination d’espèces d’oiseaux nichant sur cette île (Decante et al., 1987 ; Worthy & Jouventin, 1999). Au cours de ces dernières années, il est également suspecté de jouer un rôle dans la propagation du choléra aviaire affectant certaines populations d’oiseaux (T. Boulignier, com. pers.). De ce fait, un programme d’éradication de ce rongeur (associé à celle de la souris domestique et du chat haret) est en cours de réflexion par les agents de la Réserve Naturelle des TAF.