Découvrez la stratégie mahoraise de lutte contre les plantes envahissantes
La lutte contre les espèces envahissantes est considérée comme l’un des enjeux majeurs pour la sauvegarde du patrimoine naturel de Mayotte. La stratégie élaborée vise à protéger les écosystèmes terrestres de l’île des risques associés aux plantes introduites envahissantes et aux lianes indigènes à fort potentiel envahissant. Dans un document unique, elle rassemble les éléments du diagnostic réalisé en 2014 et la dernière version du programme opérationnel de lutte validé en 2018. Le programme opérationnel de lutte est constitué de cinq axes principaux (1- Prévenir l’introduction de nouvelles espèces ; 2- Détecter et agir rapidement ; 3- Lutter activement, sensibiliser, communiquer ; 4- partager, assurer la gouvernance et la coordination), déclinés en 25 actions prioritaires. La coordination de la mise en oeuvre des actions par les différents partenaires est conduite au sein du Groupe espèces invasives mahorais – Flore, animé par la DEAL de Mayotte et l’antenne locale du CBNM.
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Contacts :
DEAL de Mayotte : Miguel Lamalfa Diaz
CBNM – antenne de Mayotte : Sébastien Traclet
- Bambusa vulgaris (Bambou). Le bambou exclue les plantes indigènes des terrains humides en développant un système racinaire impénétrable © Christophe Traclet
- Zingiber zerumbet (Faux gingembre). Cette plante envahi les sous-bois des forêts humides de manière spectaculaire, empêchant ou limitant la germination et le développement des plantes indigènes © Sébastien Traclet
- Clidemia hirta (Tabac boeuf). Cette herbacée apparaît dans les ouvertures de la canopée en forêt humide et forme des fourrés très denses où les plantes indigènes ne peuvent plus se régénérer © Sébastien Traclet
- Lantana camara (Galabert ou Corbeille d’or). Cet arbuste colonise totalement les milieux ouverts ou semi-ouverts et peut bloquer la régénération de la flore indigène. Au fond, des lianes indigènes colonisent la canopée, pouvant atteindre un recouvrement total des houppiers des arbres et un obscurcissement du sous-bois à l’origine d’un appauvrissement progressif du cortège de plantes indigènes © Miguel Lamalfa Diaz