Retour sur la 1ère formation sur les espèces non-indigènes marines en outre-mer
Du 6 au 9 février s’est tenue la première formation sur les espèces non-indigènes (ENI) marines en outre-mer en Martinique à destination des professionnels de l’environnement, des acteurs et usagers de la mer des Antilles françaises et de Guyane. Organisée par le Réseau EEE outre-mer grâce au soutien de l’IFRECOR, cette formation a bénéficié de l’appui de l’Unité Patrimoine Naturel et de l’OFB.
Intitulée « Prévenir et surveiller les espèces non-indigènes marines », les objectifs de cette formation étaient :
- de définir les principaux termes du champ lexical des ENI marines et retranscrire les concepts et les différentes étapes du processus d’invasion ;
- d’utiliser les différentes ressources réglementaires relatives aux ENI marines et s’adresser aux acteurs clés sur le sujet ;
- d’identifier des mesures de biosécurité et communiquer sur les bons réflexes de prévention des ENI marines ;
- de retranscrire les étapes d’une démarche de surveillance ;
- d’analyser les enjeux liés à la gestion des ENI marines et identifier les points de vigilance ;
- de mobiliser les connaissances acquises pour des cas concrets lors du développement de projets d’apprentissage.
Pendant 4 jours, les participants ont pu bénéficier d’un enseignement utilisant des méthodes de pédagogie active par lesquelles ils ont pu acquérir des connaissances générales sur le sujet.
Alliant théorie et pratique, une demi-journée de terrain a été organisée à la Marina du Marin afin d’effectuer un premier échantillonnage des ENI fixées sur les pontons.
Rassemblant des structures variées (Grands ports maritimes de Martinique, de Guadeloupe et de Guyane, DEAL Martinique, Kap Natirel, l’Asso Mer, l’ARB des îles de Guadeloupe, le Parc marin de Martinique et le Parc naturel régional de Martinique), la formation a été un lieu d’échanges et de partages privilégiés.
Forte de cette première session sur le sujet en outre-mer, le Réseau EEE outre-mer, avec le soutien de l’IFRECOR, organisera une deuxième session en 2025 dans une autre région.