Bilan des premières sessions de capture des chèvres divagantes
Dans le dernier numéro de sa lettre d’information, l’Agence territoriale de l’environnement est revenue sur la session de capture des chèvres divagantes organisée en 2019. Ces chèvres, échappées de terrains privés ou relâchées volontairement, sont aujourd’hui présentes dans les milieux naturels.
L’association INE (Island Nature St Barth Experiences), des bénévoles et des particuliers, se sont associés afin de capturer 800 chèvres sur les mornes de Saint-Barthélemy, dans des terrains privés rendus accessibles par leurs propriétaires. Elles ont ensuite été transférées à des personnes souhaitant faire de l’élevage.
Cet effort de capture sera maintenu et renouvelé dans des secteurs prioritaires qui devront être définis. En effet, il y aurait actuellement entre 3000 et 5000 chèvres divagantes sur l’île et leur capacité de reproduction leur permettrait de remplacer en sept mois les 800 individus capturés, réduisant à néant les efforts engagés.
Les chèvres divagantes sont identifiées comme l’une des espèces exotiques envahissantes les plus problématiques à l’échelle mondiale. A Saint-Barthélemy, dans les zones qu’elles occupent, le surpâturage provoque la dégradation des massifs forestiers via la disparition de la végétation de sous bois. Elles constituent l’une des principales menaces pour la diversité floristique de l’île et la faune associée ne laissant intacte que la canopée qui leur est inaccessible. Elles peuvent impacter de grandes surfaces et de nombreuses espèces telles que des orchidées et des cactus endémiques des Petites Antilles.Dans le dernier numéro de sa lettre d’information, l’Agence territoriale de l’environnement est revenue sur la session de capture des chèvres divagantes organisée en 2019. Ces chèvres, échappées de terrains privés ou relâchées volontairement, sont aujourd’hui présentes dans les milieux naturels.
L’association INE (Island Nature St Barth Experiences), des bénévoles et des particuliers, se sont associés afin de capturer 800 chèvres sur les mornes de Saint-Barthélemy, dans des terrains privés rendus accessibles par leurs propriétaires. Elles ont ensuite été transférées à des personnes souhaitant faire de l’élevage.
Cet effort de capture sera maintenu et renouvelé dans des secteurs prioritaires qui devront être définis. En effet, il y aurait actuellement entre 3000 et 5000 chèvres divagantes sur l’île et leur capacité de reproduction leur permettrait de remplacer en sept mois les 800 individus capturés, réduisant à néant les efforts engagés.
Les chèvres divagantes sont identifiées comme l’une des espèces exotiques envahissantes les plus problématiques à l’échelle mondiale. A Saint-Barthélemy, dans les zones qu’elles occupent, le surpâturage provoque la dégradation des massifs forestiers via la disparition de la végétation de sous bois. Elles constituent l’une des principales menaces pour la diversité floristique de l’île et la faune associée ne laissant intacte que la canopée qui leur est inaccessible. Elles peuvent impacter de grandes surfaces et de nombreuses espèces telles que des orchidées et des cactus endémiques des Petites Antilles.
Contact : Karl Questel (Agence territoriale de l’environnement de Saint-Barthélemy)
Source : Newsletter n°9 de l’Agence territoriale de l’Environnement de Saint-Barthélemy
Crédit photo haut de l’article : ATE